Curt Siodmak

98 ans

Photo de Curt Siodmak
  • Allemagne

né le 10 août 1902 à Dresde

décédé le 2 septembre 2000

  • crédité dans 4 films
  • connu comme scénariste et acteur

Biographie

Curt Siodmak, né le 10 août 1902 à Dresde, en Allemagne, et mort le 2 septembre 2000 à Three Rivers, en Californie, aux États-Unis, est un romancier, dont les œuvres abordent à la fois le genre policier, le roman d'horreur et le récit de science-fiction, ainsi qu'un scénariste américain d'origine allemande.


Frère du réalisateur Robert Siodmak, il étudie la physique, les mathématiques et les sciences de l'ingénieur jusqu'en 1930, d'abord à Dresde, puis à Berlin, Stuttgart et Zurich, simultanément en écrivant - la plupart du temps sous le pseudonyme Curt Baron - des nouvelles fantastiques comme Helene droht zu platzen (Hélène menace d'exploser).


Dès 1926, alors qu'il exerce dans le milieu du journalisme, il entre en contact avec le monde du cinéma, s'intéressant de près au tournage du film Metropolis de Fritz Lang. Il participe d'ailleurs à ce film comme figurant, en compagnie de sa femme. En 1928, il se tourne vers le cinéma. Les Hommes le dimanche (Menschen am Sonntag, 1930), le premier grand succès cinématographique de son frère, est basé sur une idée de Curt Siodmak. Le scénario a été écrit par Billy Wilder et Fred Zinnemann. Der Mann, der seinen Mörder sucht et Die unsichtbare Front appartiennent également à cette époque. En 1930, il prend pour thème le monde du cinéma dans Schuss im Tonfilmatelier (Un coup de feu dans l'atelier de cinéma).


En 1931, il épouse la baronne Henrietta Erna de Perrot (1903-2001), une architecte. En 1932, le roman de science-fiction de Curt Siodmak, F.P.1 antwortet nicht (F.P. 1 ne répond plus) est porté à l'écran avec dans les premiers rôles Hans Albers, Peter Lorre et Sybille Schmitz. Une année plus tard, il fuit l'Allemagne nazie, horrifié par le discours de Goebbels sur l'avenir du film allemand, se rend en Suisse - qui le refuse -, passe par la France, où il ne réussit pas à s'intégrer faute de connaissances linguistiques suffisantes, et arrive finalement en Grande-Bretagne, où il écrit le scénario du film Le Tunnel, d'après le roman éponyme de Bernhard Kellermann.


En 1933, il devient père d'un petit Geoffrey Curt.


Entretemps, les nazis ont confisqué tous ses biens sur le territoire allemand et le gouvernement de Grande-Bretagne lui notifie qu'il ne souhaite pas que Curt Siodmak prolonge son séjour. Pendant plusieurs jours, il fait la navette entre la France et l'Angleterre sur les ferrys pour échapper à cette situation et passe même quelque temps en Belgique. Plusieurs des scénarios qu'il écrit à cette époque - dont certains pour Alfred Hitchcock - ne sont jamais portés à l'écran.


En 1937, il émigre aux États-Unis et réussit à se faire engager par la Paramount Pictures et ensuite par les studios Universal. Spécialiste de l'horreur et de la science-fiction, il est à l'origine de films devenus des classiques du genre comme Le Retour de l'homme invisible (The Invisible Man Returns, 1940), La Femme invisible (The Invisible Woman, 1940) ou encore Le Loup-garou (The Wolf Man, 1941) - le titre est dû à l'acteur Boris Karloff -, et aussi Le Fils de Dracula (Son of Dracula, 1943) et La Bête aux cinq doigts (The Beast With Five Fingers, 1946).


Son roman intitulé Le Cerveau du Nabab (Donovans Brain), paru en 1942, est plusieurs fois porté à l'écran et aussi adapté en pièce radiophonique par Orson Welles. Ayant entre-temps acquis la nationalité américaine, Curt Siodmak reçoit une formation d'agent secret et rédige des pamphlets contre l'Allemagne nazie.


Curt Siodmak ne devient réalisateur qu'après le retour de son frère en Europe, en 1951. Il tourne son dernier film, Ski Fever, en 1966, en Tchécoslovaquie.


À partir de 1957, Curt Siodmak vit avec sa femme dans une ferme à Three Rivers, en Californie, où il meurt d'un cancer à l'âge de 98 ans. Dans la dernière décennie de sa vie, il se consacre surtout à son autobiographie, à quelques romans, à des comédies musicales d'horreur et à des conférences qu'il donne entre autres à l'université Stanford.

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Filmographie 4 films

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  • scénariste

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Photo de Robert Siodmak

Robert Siodmak

72 ans